Mondulkiri, la selva camboyana / Mondulkiri, la jungle cambodgienne

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(12-16 de octubre)

Fue un descanso salir de la abrasadora ciudad de Phnom Penh y ascender un poco hacia las montañas del Mondulkiri, al este del país. Camiseta de manga larga, calcetines, manta y ducha con calentador sustituyeron al pegajoso calor que nos acompañaba desde que llegamos a Asia.

Establecemos nuestra base en Sen Monorom, y nos damos un día de preparación en el que aprovechamos para salir a pasear en moto y visitar las cercanas cataratas de Bousra. Al día siguiente, acompañados por una galesa, un estadounidense y dos guías hmong (la etnia nativa de esta región del país), emprendemos la aventura: tres días y dos noches en la selva.

Una duchita / Petite douche

El camino comienza en el pueblo de nuestro guía Hong, donde recogemos la comida y el agua (que repartimos entre todas las mochilas, aunque los guías llevan bastante más peso que nosotros) y empezamos la marcha, primero por un camino, luego abriéndonos paso por un bosque de bambús, donde, al pie de un río, instalamos nuestro campamento. Por el camino, nuestros guías se entretienen recogiendo setas para la comida, hierbas para la sopa, plantas medicinales que venderán en el mercado… No llevamos tiendas: una estructura de bambú y otros árboles, cubierta de plástico por si llueve, es suficiente para colocar nuestras hamacas con mosquitera integrada. El bambú sirve para esto y para mucho más: para hacer los vasos del desayuno, para recoger y hervir el agua del río…

Tu veux un verre? Tu t’en fais un / ¿Quieres un vaso? Pues te haces uno

Los otros dos días los dedicamos a explorar la selva (las dos noches dormiremos en el mismo campamento). Aquí no hay caminos, así que nos movemos a golpe de machete, entre los árboles y los arroyos: al cabo de un par de horas, sólo los guías saben en qué dirección queda el campamento; nosotros estamos completamente perdidos. El objetivo es avistar algún animal pero, aparte de las sanguijuelas que nos decoran las piernas desde ayer y de las enormes hormigas rojas que se nos comen los pies, más podemos oír que ver algunos monos y pájaros (un jabalí y un búfalo pasan no muy lejos de nosotros, vemos también una especie de ardilla enorme y vislumbramos monos en las copas de los árboles). Sin embargo, podemos disfrutar de los sonidos de la selva, de la humedad, de la increíble variedad de plantas a cual más alta y exótica. El tercer día subimos una colina para llegar a una zona de árboles gigantes, cuyo tronco no conseguiríamos rodear entre todos; hacia el final de nuestro recorrido, atravesamos una zona en la que se ha despejado la selva para plantar arroz, lo que nos indica que nos estamos acercando al pueblo.

La selva / La jungle

Tras otra noche en Siem Monorom, partimos hacia la vecina región de Ratanakiri para cruzar la frontera con Vietnam. En Camboya hemos viajado sobre todo en bici, pero este viaje nos permite descubrir el transporte público local, el minibús donde siempre cabe más gente y más cosas (aunque haya 23 personas en un vehículo de 13 pasajeros, incluyendo una que comparte asiento con el conductor, se pueden meter hasta motos en el maletero, ¡qué más da que haya que dejarlo abierto!).

Comptez, comptez,… / Contad, contad,…

Antes de dejar el país, Chris probó el aperitivo camboyano que llevaba tiempo queriendo comer: insectos fritos (un pequeño mix de gusanos, saltamontes y alguna cucaracha que se coló). ¿Que cómo estaban? Pues… Crujientes.

Puedes ver el vídeo (dedicado a Fred) aquí:

¿Quieres más fotos? Es aquí.

MONDULKIRI, LA JUNGLE CAMBOGIENNE

(12-16 octobre)

Ce fût une trêve de sortir de la chaleur de Phnom Penh et monter un peu vers les montagnes du Mondulkiri, à l’est du pays. Chemise à manche longue, chaussettes, couverture et douche avec chauffe-eau ont remplacé la chaleur moite qui nous accompagnait depuis qu’on était arrivé en Asie.

Nous établissons notre base à Sen Monorom, et nous donnons un jour de préparation durant lequel nous profitons pour aller faire un tour en scooter et visiter les cascades de Bousra. Le jours suivant, accompagné d’une galloise, d’un américain et de deux guides Hmong (l’ethnie originaire de cette region du pays), on commence l’aventure : trois jours et deux nuits dans la jungle.

Una duchita / Petite douche

Le chemin commence dans le village de notre guide, Hong, où on récupère la nourriture et l’eau (qu’on se répartit entre les sacs à dos, bien que les guides se charge de la plus grande partie) et on commence la marche, d’abord par un sentier, puis s’ouvrant le chemin à travers un bois de bambou, où, au pied d’une rivière on installe notre campement. Sur le chemin, nos guides s’occupent à récolter des champignons pour le diner, des herbes pour la soupe, des plantes médicinales pour vendre sur le marché… On n’a pas amené de tente : une structure de bambou, et d’autres arbres, recouvert d’une bâche en plastique en cas de pluie, est suffisante pour installer nos hamacs avec moustiquaire intégrée. Le bambou sert à ça et à bien plus : pour nous faire les verres pour le petit déj, pour puiser et faire bouillir l’eau de la rivière…

Tu veux un verre? Tu t’en fais un / ¿Quieres un vaso? Pues te haces uno

Les autres jours  sont passés à explorer la jungle (on dort les deux nuits au même endroit). Ici, il n’y pas de chemin, on avance à coup de machette entre les arbres et ruisseaux : au bout d’une heure, seuls les guides savent dans quelle direction se trouve le campement ; nous sommes complètement perdus. L’objectif est d’observer quelques animaux, mais à part les sangsues qui nous décorent les jambes depuis la veille et des énormes fourmis rouges qui nous dévorent les pieds, on entend plutôt qu’on ne voit les singes et oiseaux (un sanglier, et un buffle sauvages passent pas loin de nous quand même, et on verra une espèce d’écureuil énorme et apercevra les singes sur les cimes). On peut néanmoins profiter des sons de la jungle, de l’humidité, de l’incroyable variété de plantes toutes plus hautes et exotiques. Le troisième jour, on monte à une colline pour arriver à une zone d’arbres géants, dont on ne pourrait pas entourer le tronc entre tous ; vers la fin de notre parcours, nous traversons une zone où la jungle a été déboisée pour planter du riz, ce qui nous indique que nous sommes proches du village.

La selva / La jungle

Après une autre nuit à Sen Monorom, nous partons vers la région voisine du Ratanakiri pour traverser la frontière avec le Vietnam. Au Cambodge, on a surtout voyager en vélo, mais ce voyage nous permet de découvrir le transport public local, le minibus où rentrent toujours plus de monde et plus de choses (bien qu’il y ait 23 personnes dans un véhicule pour 13 passagers, avec une personne qui partage le siège du conducteur, on peut même mettre des scooters dans le coffre ; c’est pas grave si il faut le laisser ouvert !).

Comptez, comptez,… / Contad, contad,…

Avant de quitter le pays, Chris goûte à l’apéro cambodgien qu’il voulait essayer depuis quelque temps : des insectes frits (un petit mix de vers à soie, criquets, et un ou deux cafard entrés par erreur) Comment c’était ? Ben… croustillant !

La vidéo (dédiée à Fred) est disponible ici:

Et pour plus de photos, c’est ici.