Los caseríos del río Nanay / Les caseríos de la rivière Nanay

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El río Nanay circunda la ciudad de Iquitos por el oeste, hasta desembocar en el Amazonas un poco después de pasada la ciudad. Como todos los ríos de la Amazonía, sus riberas están sembradas de caseríos, pueblecitos que conservan el modo de vida y la cultura rurales de este verde rincón del mundo.

Los caseríos eran, en su origen, pequeñas poblaciones de indígenas o mestizos (a veces fundadas por los misioneros) que hoy están asimiladas, administrativa y culturalmente, a la vida peruana (en los que conocimos en la ribera del Nanay -Santa Rita, Lupuna, San Pedro y Fray Martín- los habitantes son mestizos). Los indígenas que no quisieron asimilarse se trasladaron lejos de las riberas de los ríos, entrando más adentro en la espesura de la selva, para conservar intactas sus costumbres e idioma (aunque se intenta que les lleguen, al menos, educación y medicina). Hoy por hoy, los caseríos son pueblos pequeños, medio olvidados por la administración local y central, que frecuentemente carecen de luz eléctrica y agua corriente y en los que la escuela y las iglesias (hay varias por el auge del protestantismo) suelen ser los únicos edificios construidos con materiales nobles.

Lavando papas / Lavage de pommes de terre

Aquí la gente vive con lo estrictamente necesario: sus casas, de tablones de madera y con techo de hoja de palmera, suelen tener una o dos habitaciones, donde duerme toda la familia; en el exterior, gallinas, perros y gatos campan a sus anchas, y un poco más allá del pueblo se encuentran las chacras (campos de cultivo), donde se cultiva cacao, café y toda clase de frutas. De eso, de la pesca y del transporte local vive la mayoría de los habitantes de por aquí (muchos cultivan y pescan sólo para comer). El aseo personal y la colada se hacen en la orilla del río, sobre unas pequeñas balsas de madera ancladas con un gran palo o directamente dentro del agua (por donde no es muy profunda).

¡A cpmer! / On mange!

Toca lavarse / On se lave

Alberto era la mejor de las compañías, pues nos instruyó en los nombres de muchos árboles y frutos de la selva (probamos, entre otras cosas, el caimito y la anona) y nos presentó a gente como el señor Navarro, que nos enseñó su chacra y nos invitó a probar el cacao recién cortado del árbol (la pulpa de la fruta, que es muy fresca aunque no tiene mucho sabor).

Caminando por San Pedro conocimos a Sergio Javier, el director del colegio, propietario de un pequeño albergue turístico en el que decidimos pasar la víspera del cumpleaños de Ana, paseando por el pueblo, pescando y leyendo en las hamacas a la sombra de las malocas (la construcción tradicional de la selva, que antiguamente era la casa comunal), que nos resguardaban de una pertinaz lluvia. Cenamos las palometas que habíamos pescado (bueno, Chris no, porque no pescó nada hasta el día siguiente) y brindamos con cerveza, y en el desayuno probamos el té de piña y la yuca doradita (la tarta la tomamos el día 15, en la comida con los Identes). Alberto nos vino a buscar cuando terminábamos la pesca del segundo día, y tras enseñar a los niños de la parroquia a hacer pulseritas de hilo nos fuimos a tomar un cóctel en el Musmuki, nuestro bar favorito en Iquitos.

La tarta hawaiana / Gâteau hawaian

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Les caserios de la rivière Nanay

La rivière Nanay borde la ville d’Iquitos du côté ouest, jusqu’à déboucher dans l’Amazone un peu après la ville. Comme toutes les rivières de l’Amazonie, ses rives sont semées de caserios, des petits villages qui conservent le mode de vie et la culture rurale de ce coin du monde verdoyant.

Les caserios étaient, à leur origine, de petites bourgades d’indigènes ou métisses (parfois fondés par les missionaires) qui sont aujourd’hui assimilés, administrativement et culturellement, à la vie péruvienne (dans ceux que nous avons visité sur les rives du Nanay – Santa Rita, Lupuna, San Pedro et Fray Martin – les habitants sont métissés). Les indigènes qui n’ont pas voulu être assimilés se sont déplacés loin des abords des rivières, en entrant plus loin au cœur de la jungle, afin de conserver intact leurs coutumes et leur langue (bien qu’on essaie d’y faire parvenir au moins éducation et médecine). Aujourd’hui, les caserios sont de petits villages, à moitié oubliés par l’administration locale et centrale, qui sont fréquemment dépourvus d’électricité et d’eau courante, et où les écoles et les églises (il y en a plusieurs protestantes) sont en général les uniques bâtiments construits en brique ou pierre.

Lavando papas / Lavage de pommes de terre

Ici, les gens vivent avec le strictement nécessaire : leur maison, en planche en bois et toit de feuille de palmier, il y a en général une ou deux chambres où dort toute la famille ; à l’extérieur, poules, chiens et chats se promènent à leur aise, et un peu en dehors du village se trouvent les chacras (champ de culture), où ils cultivent cacao, café, et toute sorte de fruits. Les habitants du coin vivent de leur chacra, de la pêche et du transport local (beaucoup cultivent et pêchent seulement pour manger).  La toilette personnelle et la lessive se font sur le bord de la rivière, sur de petits radeaux en bois amarrés avec un grand baton, ou directement dans l’eau (là où l’eau n’est pas trop profonde).

¡A cpmer! / On mange!

Toca lavarse / On se lave

Alberto a été la meilleur compagnie possible ; il nous a fait connaître le nom de nombreux arbres et fruits de la jungle (nous avons goûté entre autre caïmito et à l’anona) et nous a présenté à des gens comme Navarro, qui nous a montré sa chacra et nous a invité à goûter au cacao récemment cueilli de l’arbre (la pulpe du fruit est fraiche bien qu’elle n’ait pas beaucoup de saveur).

En passant par SanPedro, nous faisons la connaissance de Sergio Javier, le directeur de l’école, propriétaire d’une petite auberge touristique où nous décidons de passer la veille à l’anniversaire d’Ana, en se promenant dans le village, pêchant et lisant dans les hamacs à l’ombre la maloca (la construction traditionnelle de la jungle, qui était auparavant la maison communale), qui nous protégeait de la pluie persistante. Nous avons dîné les palometas que nous avions pêché (bon, Chris non, qui n’a pêché quelque chose que le jour suivant), et trinqué à la bière. Au petit déj, nous avons gouté au thé d’ananas et à la yuca dorée (la gâteau d’anniv nous l’avons pris le 15 lors du déjeuner avec les Identes). Alberto est venu nous chercher alors que nous terminions notre pêche le deuxième jour, et après avoir montré aux enfants de la paroisse à faire des bracelets de fils, nous sommes allés prendre un cocktail au Musmuki, notre bar favori à Iquitos.

La tarta hawaiana / Gâteau hawaian

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